Hollande tenait réellement à son héraut "Ayrault" mais l'onde de choc provoquée par les municipales était assez forte pour qu'il n'en tienne pas compte....
Le Président a fait appel au général "Valls" pour être à la tête d'un "gouvernement de combat" que les verts ont décidé de soutenir sans y être et qui sera certainement la cible des feux amis de Mélenchon.
Ce "gouvernement de combat" est aussi marqué par une représentativité équilibrée des courants du Parti Socialiste. La "gauche de la gauche" y est, il semblerait qu'elle ait obtenu des assurances de la part de celui qu'on situe "à la droite de la gauche".
Le grand retour de Ségolène Royale ne passe pas inaperçu. L'une des figures importantes du PS revient pour donner probablement de la cohérence à l'action du gouvernement et surtout susciter la sympathie des français. Alors qu'on l'attendait, au lendemain de la victoire de François Hollande, pour faire
Et puis Taubira, malgré les couacs des écoutes (certes instrumentalisés par la droite), elle garde la main sur les sceaux. On ne sacrifie pas une battante comme Taubira quand on se fixe comme objectif de composer un gouvernement de combat...cohérence.
Pour le reste, un petit clin d'œil pour Cazeneuve, qui semble être fait d'une étoffe très particulière qui lui permet de devenir le maître de la place Beauvau. Des affaires européennes, il fait un saut au budget pour atterrir finalement au ministère de l'intérieur. Incontestablement, Cazeneuve est le Joker de l'équipe Hollande.
"Gouvernement de combat" dites-vous ? Les français attendrons pour voir du concret, mais l'attente ne saurait durer longtemps, autrement le Général Valls serait défait et le cauchemar d'un Waterloo pour le PS dans 3 ans finirait par sortir des urnes !
TERRA NOVA TUNISIE
Ce "gouvernement de combat" est aussi marqué par une représentativité équilibrée des courants du Parti Socialiste. La "gauche de la gauche" y est, il semblerait qu'elle ait obtenu des assurances de la part de celui qu'on situe "à la droite de la gauche".
Le grand retour de Ségolène Royale ne passe pas inaperçu. L'une des figures importantes du PS revient pour donner probablement de la cohérence à l'action du gouvernement et surtout susciter la sympathie des français. Alors qu'on l'attendait, au lendemain de la victoire de François Hollande, pour faire
Et puis Taubira, malgré les couacs des écoutes (certes instrumentalisés par la droite), elle garde la main sur les sceaux. On ne sacrifie pas une battante comme Taubira quand on se fixe comme objectif de composer un gouvernement de combat...cohérence.
Pour le reste, un petit clin d'œil pour Cazeneuve, qui semble être fait d'une étoffe très particulière qui lui permet de devenir le maître de la place Beauvau. Des affaires européennes, il fait un saut au budget pour atterrir finalement au ministère de l'intérieur. Incontestablement, Cazeneuve est le Joker de l'équipe Hollande.
"Gouvernement de combat" dites-vous ? Les français attendrons pour voir du concret, mais l'attente ne saurait durer longtemps, autrement le Général Valls serait défait et le cauchemar d'un Waterloo pour le PS dans 3 ans finirait par sortir des urnes !
TERRA NOVA TUNISIE
Gouvernement Valls : Seize Ministres à la loupe
Deux
nouveaux, Royal et Rebsamen, un maintien surprise, celui de Christiane Taubira.
«Libération» présente les 16 membres du «gouvernement de combat» mené par
Valls.
C’est le «gouvernement de combat» voulu
lundi par François Hollande et conduit par le Premier ministre Manuel
Valls : une équipe resserrée et paritaire de 16 membres, dont deux
entrants (Ségolène Royal et François Rebsamen). Ces ministres auront
rendez-vous pour un premier conseil vendredi et devraient être dotés de
secrétaires d’Etat, dont l’affiche sera révélée la semaine prochaine.
LAURENT FABIUS, 67 ANS
Affaires internationales
et développement international
Ukraine, Centrafrique, Syrie,
Mali… Les crises internationales se multipliant, François Hollande et Manuel
Valls ont privilégié la continuité pour le Quai d’Orsay. Laurent Fabius
conserve donc son portefeuille, et le titre de numéro deux du gouvernement. Et,
selon son agenda, sera dès aujourd’hui à Bruxelles au côté de François Hollande
pour le sommet Union européenne-Afrique.
SÉGOLÈNE ROYAL, 60 ANS
Ecologie, développement durable et énergie
C’est son
grand retour. Ségolène Royal prend la tête d’un grand portefeuille de
l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie. Un pôle qui aurait été
proposé à EELV - et refusé par les écologistes - lors de la journée d’intenses
tractations à Matignon, mardi. La présidente de la région Poitou-Charentes a
déjà été ministre de l’Environnement d’avril 1992 à mars 1993 dans le
gouvernement Pierre Bérégovoy. La candidate à la présidentielle de 2007, qui
avait aussi été ministre déléguée à l’Enseignement scolaire et ministre de la
Famille, sous Lionel Jospin, a d’abord été pressentie pour diriger un pôle
réunissant l’Education, la Culture, la Jeunesse, les Sports. Son entrée au
gouvernement était en tout cas attendue, son statut d’«ex» – Royal est la mère
des quatre enfants de François Hollande – ne constituant plus un obstacle
pour le Président.
BENOÎT HAMON, 46 ANS
Education, enseignement supérieur et recherche
Belle
promotion pour l’ancien ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire et à
la consommation. Jusqu’alors subordonné à Pierre Moscovi, à Bercy, il accède à
l’un des principaux postes du gouvernement. Ce représentant de l’aile gauche du
PS était réputé avoir conclu un pacte avec Manuel Valls – ancien rocardien
comme lui, et membre de la même génération. Son nouveau rôle est une manière
pour le Premier ministre, représentant la droite du parti, d’équilibrer les
tendances au sein du gouvernement. A la tête de ce ministère difficile,
Benoît Hamon aura pour principaux dossiers la
réforme des rythmes scolaires, censée être généralisée à la rentrée
mais dont la droite réclame toujours le retrait, le suivi de la réforme de
l’éducation prioritaire, et celui de la formation des enseignants. Gros
programme pour celui dont, jusqu’à présent, le parcours n’avait guère approché
les questions d’éducation.
CHRISTIANE TAUBIRA, 62 ANS
Garde des Sceaux
Grosse surprise, Christiane
Taubira conserve son poste Place Vendôme. La Garde des Sceaux était donnée
partante après sa bourde sur sa
connaissance des écoutes visant Nicolas Sarkozy.Une rumeur
persistante la donnait aussi à la Culture.
Energique, autoritaire, lyrique, la
coqueluche d’une partie des parlementaires de gauche pour la passion avec
laquelle elle a fait adopter l’ouverture du mariage aux couples homosexuels est
harcelée depuis des mois par les plus ultras de la Manif pour tous et autres
opposants à ce texte. Son maintien devrait aussi faire enrager la droite qui
comptait sur un nouvel arrivant à la Justice pour enterrer la prochaine réforme
pénale, sur laquelle Manuel Valls s’était montré très réservé. La députée de
Guyane fut candidate du PRG à la présidentielle de 2002.
MICHEL SAPIN, 61 ANS
Finances et comptes publics
Depuis deux ans, c’est à lui
que revenait la pénible mission de commenter, presque chaque mois, la hausse du
chômage. L’ancien ministre du Travail et de l’Emploi sera désormais, avec
Arnaud Montebourg, l’une des deux têtes de la forteresse Bercy. Pas sûr
cependant que la mission soit beaucoup plus facile : en charge des comptes
de l’Etat, Michel Sapin devra bientôt s’atteler à la préparation du budget 2015.
Et rendre compatibles la baisse des déficits publics avec les baisses d’impôts
promises par François Hollande, le tout sous l’œil sévère de
Bruxelles. Une mission dont ce social-démocrate revendiqué, proche de
François Hollande, devrait s’acquitter sans trop d’états d’âme. Il lui faudra
également trouver un modus vivendi avec l’autre tête de Bercy, Arnaud
Montebourg. Et ainsi apaiser la «forteresse Bercy», marquée depuis deux ans par la
mésentente entre certains de ses anciens occupants.
ARNAUD MONTEBOURG, 51 ANS
Economie, redressement productif et numérique
Au jeu de
la redistribution des portefeuilles, voilà peut-être le grand gagnant- avec
Benoît Hamon. Fin 2012, dans la foulée du flop de Florange, Arnaud Montebourg menaçait
de quitter le gouvernement. Le voici désormais à la tête d’un grand
ministère taillé sur mesure, et débarrassé des tutelles de Jean-Marc Ayrault et
Pierre Moscovici, avec lesquels il s’entendait fort mal. Depuis plusieurs
semaines, le flamboyant ministre s’était rapproché de Manuel Valls; un
rapprochement entre «quinquas» qui semble avoir payé. Comme Hamon,
Montebourg permet au Premier ministre de nuancer son image de libéral. Reste à
connaître la marge de manœuvre exacte du ministre
du «made in France», désormais en première ligne. Souvent présenté
comme le «pompier» d’une industrie en flammes, saura-t-il apparaître comme un
architecte ?
MARISOL TOURAINE, 55 ANS
Affaires sociales
Si la Santé a disparu de
l’intitulé du portefeuille, elle reste bien à la charge de Marisol Touraine,
qui est donc conservée au même poste. La santé qui est l’un des piliers du
«pacte de solidarité» annoncé lundi soir par François Hollande. Désertification
médicale, dépassements d’honoraires, généralisation du tiers payant… Les
dossiers sont nombreux sur la table de la ministre. Quant aux affaires
sociales, le plus gros du travail a sans doute été accompli l’an dernier avec la
réforme des retraites – assez
modérée pour ne pas avoir provoqué de large mobilisation contre elle; trop pour
ne pas laisser de doutes sur sa durabilité. Parmi les principaux chantiers à
venir, la mise en place du «compte pénibilité», qui permettra aux salariés
exposés à certaines conditions de travail de partir jusqu’à deux ans plus tôt à
la retraite.
FRANÇOIS REBSAMEN, 62 ANS
Travail, emploi et dialogue social
Pour son
premier ministère, ce proche de François Hollande n’hérite pas d’une sinécure.
Alors qu’on l’imaginait plutôt à l’Intérieur, il lui reviendra la tâche
d’interrompre la montée du chômage. Sans promesses inconsidérées, après le
douloureux abandon de l’objectif d’inversion de la courbe fin 2012. Pour cela,
il aura notamment à mettre en
musique le «pacte de responsabilité», cher à François Hollande mais
contesté par une partie de la gauche et des syndicats. Ainsi qu’une partie du «pacte de
solidarité» lui
répondant, qui comprend notamment des baisses de cotisations pour les salariés.
Avant de s’installer rue de Grenelle, François Rebsamen devra néanmoins
abandonner la mairie de Dijon, où il vient d’être élu pour un troisième mandat.
JEAN-YVES LE DRIAN, 66 ANS
Défense
Sans surprise, le Breton
Jean-Yves Le Drian reste à la Défense, un dossier dont il a fait depuis
longtemps une spécialité. En effet, ce fidèle du chef de l’Etat a été, de 1981
à 1998, maire de Lorient, arsenal maritime, et secrétaire d’Etat à la Mer
du gouvernement d’Edith Cresson. Depuis le début du quinquennat, il a géré le
retrait des troupes françaises d’Afghanistan, promesse du candidat Hollande,
l’intervention au Mali et l’opération «Sangaris» en Centrafrique.
Parmi ses chantiers prioritaires, Le Drian se fixe la relance de «l’Europe de
la défense». Cet agrégé d’histoire, militant socialiste de la première heure,
est un ami de 30 ans de François Hollande, rencontré au début du premier mandat
de François Mitterrand. Ensemble ils ont mené au sein du PS, l’aventure des
«transcourants», lancée à Lorient en 1985.
BERNARD CAZENEUVE, 50 ANS
Intérieur
La bataille a été rude
entre les deux favoris, le sénateur François Rebsamen, un hollandais, et le
député Jean-Jacques Urvoas, le choix du Premier ministre. Du coup, c’est un
troisième homme qui remplacera Manuel Valls, place Beauvau: Bernard Cazeneuve.
Le député de la Manche, qui fut maire de Cherbourg, était chargé du Budget sous
le précédent gouvernement, en remplacement de Jérôme Cahuzac après le scandale
de son compte à l’étranger. Il était auparavant ministre délégué aux Affaires
européennes. Ce fabiusien, avocat de formation, s’est fait connaître pendant la
campagne présidentielle, comme porte-parole du candidat Hollande qu’il a
soutenu à la primaire PS. Cazeneuve, 50 ans, était pressenti pour le poste de
secrétaire général de l’Elysée mais sa nomination l’aurait obligé à quitter
pour de bon son siège de député. Ce qui aurait déclenché une législative
partielle, trop risquée pour la majorité.
NAJAT VALLAUD-BELKACEM, 36 ANS
Droit des femmes, ville, jeunesse et sports
Elle cède
son poste de porte-parole du gouvernement mais, auparavant chargée des Droits
des femmes, Najat Vallaud-Belkacem prend, à 36 ans, la direction d’un ministère
élargi. La benjamine des ministres a notamment piloté en janvier la loi
égalité hommes-femmes (violences
conjugales, parité, concours de mini-miss, etc). Née au Maroc, arrivée en
France à 4 ans à Amiens, elle a débuté sa carrière politique à Lyon, sous
l’aile de Gérard Collomb, où elle est élue pour la première fois en 2004. La
diplômée de droit et de Sciences-Po se découvre alors un «complexe d’imposture»,
raconte-t-elle dans son portrait dans Libé, qui se réveille à chaque nouvelle
promotion. Elle fut la porte-parole de Ségolène Royal puis de François Hollande
lors des présidentielles de 2007 et 2012. Elle reste par ailleurs la
benjamine du gouvernement.
Décentralisation, réforme et fonction publique
Portefeuille inchangé pour
celle qui devra gérer deux dossiers importants : la poursuite de la
réforme de la décentralisation,
qui doit notamment confier de nouveaux pouvoirs aux régions, et le
mécontentement des fonctionnaires confrontés au gel de leur point d’indice et à
la suppression de postes dans certains ministères.
AURÉLIE FILIPPETTI, 40 ANS
Culture
Elle reste en poste rue de Valois. La normalienne et agrégée de lettres classiques, ancienne professeur de lettres, traitait déjà de ces questions dans l’équipe de campagne du candidat Hollande à la présidentielle. Filippetti, 40 ans, retrouve donc sur son bureau quelques dossiers chauds : celui des intermittents bien sûr, la future absorption de l’Hadopi par le CSA, la question du droit d’auteur à l’échelon européen, le partage de la «valeur» dans la musique en ligne, etc.
La ministre a déjà contribué à changer le regard sur l’échange d’œuvres en ligne. Certains reprochent à cette bûcheuse de ne pas avoir suffisamment «incarné» le poste. Filippetti, une ancienne des Verts qui a rejoint le PS en 2006, vient d’être réélue à Metz où elle figurait comme numéro deux sur la liste du maire (PS) sortant.
Elle reste en poste rue de Valois. La normalienne et agrégée de lettres classiques, ancienne professeur de lettres, traitait déjà de ces questions dans l’équipe de campagne du candidat Hollande à la présidentielle. Filippetti, 40 ans, retrouve donc sur son bureau quelques dossiers chauds : celui des intermittents bien sûr, la future absorption de l’Hadopi par le CSA, la question du droit d’auteur à l’échelon européen, le partage de la «valeur» dans la musique en ligne, etc.
La ministre a déjà contribué à changer le regard sur l’échange d’œuvres en ligne. Certains reprochent à cette bûcheuse de ne pas avoir suffisamment «incarné» le poste. Filippetti, une ancienne des Verts qui a rejoint le PS en 2006, vient d’être réélue à Metz où elle figurait comme numéro deux sur la liste du maire (PS) sortant.
STÉPHANE LE FOLL, 54 ANS
Agriculture, agroalimentaire et porte-parole
C’est un
fidèle de François Hollande qui portera la voix du gouvernement. Stéphane Le
Foll, 54 ans, fut le dir-cab de François Hollande à Solférino de 1997 à 2006,
et l’un des premiers à croire en ses chances pour l’Elysée. Le candidat
socialiste lui avait ensuite confié l’organisation de son équipe de campagne.
Ce loyal tente de recoller les morceaux de la majorité et notamment de garder
le lien avec EE-LV. Ex-député européen né au Mans, l’ancien prof d’économie en
lycée agricole a enfin réussi, en juin 2012, à conquérir sa circonscription
sarthoise, au prix d’un long labour de cette terre anciennement acquise à…
François Fillon.
SYLVIA PINEL, 36 ANS
Logement et égalité des territoires
Peu connue du grand public, la
représentante du PRG au gouvernement sort d'un passage peu remarqué au
ministère de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme. Elle y sera tout de même
devenue la bête noire des auto-entrepreneurs, en raison d'une
réforme de leur statut très mal
reçue par eux. Son arrivée au ministère du logement, où elle remplace Cécile Duflot,
fait pourtant figure de promotion pour celle qui est, avec Najat
Vallaud-Belkacem, l'une des benjamines du gouvernement.
GEORGE PAU-LANGEVIN, 65 ANS
Outre-mer
C’est a priori une surprise de
ne pas voir reconduit Victorin Lurel. L’ex-ministre de l’Outre-Mer a, il est
vrai, essuyé une défaite personnelle aux municipales à Vieux-Habitants, avec
l’élimination, dès le premier tour, de la liste sur laquelle l’homme fort de la
Guadeloupe figurait en dernière position.
Le PS s’en est toutefois bien sorti sur l’île avec la conquête de quatre mairies. Le portefeuille est repris par une autre ministre originaire de Guadeloupe, George Pau-Langevin, 65 ans, avocate de formation et née à Pointe-à-Pitre. La députée de Paris élue en 2007 a travaillé à l’Assemblée sur l’immigration, les discriminations et l’accès à la justice. Dans le précédent gouvernement, elle était en charge de la réussite éducative.
Le PS s’en est toutefois bien sorti sur l’île avec la conquête de quatre mairies. Le portefeuille est repris par une autre ministre originaire de Guadeloupe, George Pau-Langevin, 65 ans, avocate de formation et née à Pointe-à-Pitre. La députée de Paris élue en 2007 a travaillé à l’Assemblée sur l’immigration, les discriminations et l’accès à la justice. Dans le précédent gouvernement, elle était en charge de la réussite éducative.
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