lundi 3 septembre 2012

LITIGE FAMILIAL OU AGRESSION SALAFISTE ????



ليلة السبت : مجموعة من الملتحين تهاجم مطعما سياحيا برواد الشاطئ




قامت ليلة  السبت مجموعة من الملتحين بمهاجمة مطعم سياحي بجهة رواد الشاطئ مستعملة الهراوات والعصي واعتدت على الحاضرين وعلى تجهيزات المطعم

وعلمت التونسية من مصادر جديرة بالثقة ان هذه المجموعة هشمت عددا من التجهيزات مما دفع بالحاضرين الى الهروب خشية البطش بهم في حين حاول البعض الاستنجاد بالامن غير ان هذه المجموعة اعتدت عليهم بالعنف قبل ان تفر هذا وقد سجل عدد من المتضررين قضية عدلية ضد هذه المجموعة بالمركز الامني ببرج الوزير


 


 

Un samedi soir agité à Raoued-Plage

De vrais faux salafistes



Samedi, 20h45 ou presque, le téléphone du journal sonne. Au bout du fil, maître Ramzi Jebali informe la rédaction de ce qu’a subi son collègue, maître Yamen Amdouni, qui, selon lui, aurait été victime de maltraitance et d’agression, suite à une violente rixe ayant opposé des salafistes et des clients d’un bar-restaurant, à Raoued-Plage .


Contacté à ce sujet, la victime a confirmé les faits, précisant que des salafistes ont brusquement envahi les lieux alors qu’il sirotait sa boisson en compagnie de quelques amis. Munis de gourdins et entonnant «Allah Akbar» (Dieu est grand), les envahisseurs ont procédé, selon la même source, à des actes de pillage pour finalement rouer de coups qui bon leur a semblé, avant de se faire la belle.

Les victimes de ces actes de violence se sont, par la suite, rendues au poste de police de Borj Louzir, à l’Ariana. Là-bas, selon la réplique de maître Amdouni, les préposés chargés de l’interrogatoire et de l’établissement du PV ont essayé de désorienter le cours de l’instruction pour parler d’un différend familial, occultant les vrais motifs de la plainte.

Une version des faits démentie par le chef du poste de police en question. En fait, contacté par téléphone, celui-ci a indiqué que l’histoire se rapporte à un litige familial dû à l’agression d’un père de famille par l’un de ses fils . Suite à sa bavure, l’agresseur se rend au bar-restaurant, lieu du drame, pour noyer son chagrin. Ce père qui n’a pas digéré le fait d’avoir été malmené par l’un des siens, s’est confié à ses deux autres fils, qui ont aussitôt rejoint le lieu où se trouvait le frère malfaiteur, lui apportant quelques corrections. «Ce ne sont pas des salafistes et ils ne font même pas la prière», a encore précisé à La Presse le chef du poste de police .

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