lundi 2 avril 2012

Un nouveau parti de coalition : La Voie Démocratique & Sociale



La convention nationale constitutive du parti unifié devant sceller la fusion entre le parti Ettajdid, le Parti du travail tunisien (PTT) et des personnalités du Pôle démocratique moderniste (PDM) dont les travaux ont démarré samedi dernier et qui se sont poursuivis hier, a livré son verdict en donnant naissance au parti de La Voie démocratique et sociale.
Le nouveau parti sera présidé par M. Ahmed Brahim (ancien président d’Ettajdid), et aura pour coordinateur général l’ancien président du Parti du travail tunisien et pour porte-parole Samir Taïeb (l’un des premiers secrétaires nationaux d’Ettajdid) et Riadh Ben Fadhl (PDM) en tant que secrétaire général exécutif.

Ce bureau politique du nouveau parti comptant 9 membres est composé de trois partis ayant décidé de fusionner ainsi que d’une personnalité nationale indépendante, en l’occurrence le Dr Faouzi Charfi.

Interrogé, le Dr Abdeljelil Bédoui, coordinateur général du parti de La Voie démocratique et sociale, précise que le nouveau parti «sera annoncé officiellement, après obtention du visa, ce qui entraînera automatiquement la dissolution des trois autres partis lui ayant donné naissance. Et ce n’est qu’un début ou la première manche dans la mesure où nous envisageons de fusionner le 1er mai prochain avec le parti qui découlera de l’opération d’unification prévue, au cours de la fin de première semaine d’avril, entre le Parti démocratique progressiste (PDP), Afek Tounès et le Parti républicain».

«Toutefois, ajoute-t-il, notre parti demeure ouvert à toutes les personnalités nationales indépendantes ou responsables d’organisations ou d’associations de la société civile à l’instar de la militante Emna M’nif qui vient d’annoncer sa décision de nous rejoindre».

Le nouveau parti qui aura une «orientation démocratique, sociale et progressiste», envisage-t-il d’adhérer à l’initiative de l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi qui ambitionne, lui aussi, de rassembler les forces centristes et démocratiques afin que soit rompu le déséquilibre caractérisant actuellement la scène politique nationale ?

Le Dr Abdeljelil Bédoui révèle que «cette question n’a pas été discutée au cours de la convention constitutive de notre nouveau parti. Toutefois, rien ne nous empêchera de constituer, à l’avenir, un front électoral, avec Si El Béji, au cas où l’intérêt national l’exigerait».
 

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