Dans le cadre de notre sélection d'articles et analyses dédiés à Matteo Renzi, le nouveau Président du Conseil italien, nous reprenons aujourd'hui un article paru sur les colonnes de L'Express qui revient sur ce que beaucoup ont qualifié de "putsch politique".
Comment et pourquoi "Renzi" a fini par pousser Letta, un des ténors du PD , à la porte de sortie ?
Par Catherine Gouëset
Dix mois après son arrivée au pouvoir, le président du Conseil a jeté l'éponge ce vendredi. Il était à la tête d'une coalition de "large entente" inédite en Italie. Pourquoi le chef de son propre parti, Matteo Renzi, l'a-t-il fait tomber ? Explications
Encore
une crise politique en Italie. Enrico Letta qui avait
résisté aux assauts de Silvio Berlusconi
à l'automne tombe, lâché par son propre parti, dix mois seulement après avoir
pris la tête du gouvernement. Comment en est-on arrivé là?
1)- La démission d'Enrico Letta est-elle une surprise?
Oui et non. Elle intervient après un vote de la direction de sa formation de centre-gauche, le Parti démocrate (PD), réclamant un changement de gouvernement. La motion, proposée par le nouveau chef du PD Matteo Renzi, élu en décembre, demandait d"ouvrir une phase nouvelle avec un exécutif nouveau". Or elle a été approuvée à une majorité écrasante de 136 voix sur un peu plus de 150. Un vote surprise en forme de trahison. La semaine dernière, le chef du Parti démocrate affirmait pourtant que le gouvernement Letta devait durer 18 mois.
A priori non. Aux élections législatives de février 2013, le Parti démocrate avait remporté la majorité absolue à la Chambre des députés, mais pas de majorité claire au Sénat.
Après l'échec du numéro un du PD à l'époque, Pierluigi Bersani, à former une coalition avec le parti populiste 5 étoiles de Beppe Grillo, le président Giorgio Napolitano avait chargé, en avril, le numéro deux du PD, Enrico Letta, de former un gouvernement avec le centre droit de Silvio Berlusconi, une coalition de "large entente" inédite en Italie.
Mais le lâchage de Letta est venu de son propre parti et pas de son partenaire.
3)-Silvio Berlusconi n'a donc rien à voir?
Pas cette fois. L'automne dernier, en revanche, Enrico Letta a subi
l'assaut de Silvio Berlusconi. Pour faire payer la perte de son immunité
parlementaire, après une nouvelle condamnation judiciaire, le Cavaliere avait
décidé de sacrifier le gouvernement de coalition. Il n'avait reculé qu'au dernier moment,
après la fronde de son ancien protégé, Angelino Alfano.
4)-Y
avait-il vraiment urgence au niveau économique?
L'Italie
est enfoncée depuis deux ans dans la plus grave crise économique de
l'après-guerre, avec un PIB en baisse de près de 4% et un taux de chômage
supérieur à 12%, et bien supérieur dans le sud du pays.
Sa cote de popularité
est au plus bas (24%), mais Enrico Letta estimait que sa politique commençait à porter ses fruits: de
fait, l'Italie a renoué avec une modeste croissance de 0,1% au 4e trimestre. Et
les marchés financiers lui faisaient plutôt confiance, le taux d'intérêt à 10
ans auquel le pays emprunte étant retombé assez nettement sous les 4%, à près
de 3,7%.
Mercredi, Enrico Letta avait défié Matteo Renzi en présentant un programme pour
relancer son gouvernement, appelé "Engagement Italie".
5)- Alors
pourquoi Renzi a-t-il fait tomber Letta maintenant?
Matteo
Renzi piaffe d'impatience depuis son élection à la tête du PD en décembre
dernier, et surtout depuis qu'il a, la mi-janvier, conclu avec Silvio Berlusconi
un accord pour une nouvelle loi électorale qui garantirait des majorités plus
stables -ce qui mettrait fin au fléau de la politique italienne. Renzi
multiplie les attaques contre le gouvernement Letta, lui reprochant lenteur et
manque de détermination.
L'acharnement du chef des Démocrates est sans doute
lié à sa crainte de faire les frais, lors des prochaines échéances électorales,
d'un d'échec du gouvernement de Letta à redresser l'économie. Mais en cas de
succès d'Enrico Letta, c'est lui qui aurait tiré les marrons du feu, et non
Matteo Renzi.
Enrico Letta reproche quant à lui à son adversaire de l'avoir
"trahi". Selon les médias, un accord tacite entre les deux prévoyait
que le chef du PD soutienne loyalement le chef du gouvernement jusqu'au moins la
fin de l'année 2014.
6)- Et ce
Matteo Renzi, il est comment?
Quasiment inconnu il y a un an et demi, le tombeur d'Enrico Letta est, à 39 ans, un dirigeant pressé d'arriver au pouvoir. Le maire de Florence dit vouloir refonder son parti, à la manière du "New Labor" de Tony Blair, pour en faire "un parti plus agile et innovateur".
Mais il est critiqué pour un programme politique aux contours flous (moins de dépenses publiques, moins de bureaucratie), plutôt distant du monde syndical, Renzi se distingue surtout par ses talents de tribun.
Il est considéré comme un personnage "transversal", capable de séduire à droite, au point d'impressionner jusqu'à Silvio Berlusconi. Lors d'un sondage effectué il y a trois semaines à peine, 54% des Italiens disent avoir un avis favorable sur le jeune leader politique.
Dynamique, ambitieux, "assoiffé de pouvoir", selon les observateurs, Matteo Renzi a le physique du gendre idéal, avec un visage poupin. Il s'inspire du style et du discours de Tony Blair et de Barack Obama. il s'inspire volontiers dans l'allure du président américain, aimant se présenter manches de chemise retroussées. Souvent vu en train de participer à des marathons ou circulant à bicyclette dans sa ville, il aime arborer une veste de cuir qui lui a valu des satires.....
7)-Que
va-t-il se passer maintenant?
Après
la démission d'Enrico Letta, le président Napolitano devrait procéder à des
consultations des différents partis avant de vraisemblablement désigner Matteo
Renzi pour former un nouveau gouvernement. Les centristes de Choix civique ont
déjà dit vouloir être du voyage. Tout comme les anciens proches de Silvio
Berlusconi restés au gouvernement derrière la bannière du Nouveau centre droit
d'Angelino Alfano. Mais "uniquement si c'est un gouvernement de service
(au pays)", a averti Alfano.
Une
fois l'exécutif constitué, Matteo Renzi devra se présenter, peut-être dès mardi
prochain devant le Parlement, pour un vote de confiance. Pas question de revenir aux urnes avant un changement de la loi électorale en
tout cas.
A lire aussi sur TERRA NOVA TUNISIE
http://terranovatunisie.blogspot.com/2014/03/matteo-renzi-nouveau-president-du.html
Enrico Letta reproche quant à lui à son adversaire de l'avoir "trahi". Selon les médias, un accord tacite entre les deux prévoyait que le chef du PD soutienne loyalement le chef du gouvernement jusqu'au moins la fin de l'année 2014.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#XKlVfZ6qWgHVis3q.99
Enrico Letta reproche quant à lui à son adversaire de l'avoir "trahi". Selon les médias, un accord tacite entre les deux prévoyait que le chef du PD soutienne loyalement le chef du gouvernement jusqu'au moins la fin de l'année 2014.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#XKlVfZ6qWgHVis3q.99
Il est considéré comme un personnage "transversal", capable de séduire à droite, au point d'impressionner jusqu'à Silvio Berlusconi. Lors d'un sondage effectué il y a trois semaines à peine, 54% des Italiens disent avoir un avis favorable sur le jeune leader politique.
Dynamique, ambitieux, "assoiffé de pouvoir", selon les observateurs, Matteo Renzi a le physique du gendre idéal, avec un visage poupin. Il s'inspire du style et du discours de Tony Blair et de Barack Obama. il s'inspire volontiers dans l'allure du président américain, aimant se présenter manches de chemise retroussées. Souvent vu en train de participer à des marathons ou circulant à bicyclette dans sa ville, il aime arborer une veste de cuir qui lui a valu des satires le montrant comme Fonzie, héros de la série américaine Happy Days.
Une fois l'exécutif constitué, Matteo Renzi devra se présenter, peut-être dès mardi prochain devant le Parlement, pour un vote de confiance.
Pas question de revenir aux urnes avant un changement de la loi électorale en tout cas. Ses manches de chemise déjà retroussées, il n'a plus qu'à.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#2CC8CeO2JwwVCgEH.99
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#UEzoKt39L1bkbGO
Alors pourquoi Renzi a-t-il fait tomber Letta maintenant?
Matteo Renzi piaffe d'impatience depuis son élection à la tête du PD en
décembre dernier, et surtout depuis qu'il a, la mi-janvier, conclu avec
Silvio Berlusconi un accord pour une nouvelle loi électorale qui
garantirait des majorités plus stables -ce qui mettrait fin au fléau de
la politique italienne. Renzi multiplie les attaques contre le
gouvernement Letta, lui reprochant lenteur et manque de détermination.
L'acharnement du chef des Démocrates est sans doute lié à sa crainte de
faire les frais, lors des prochaines échéances électorales, d'un d'échec
du gouvernement de Letta à redresser l'économie. Mais en cas de succès
d'Enrico Letta, c'est lui qui aurait tiré les marrons du feu, et non
Matteo Renzi.Enrico Letta reproche quant à lui à son adversaire de l'avoir "trahi". Selon les médias, un accord tacite entre les deux prévoyait que le chef du PD soutienne loyalement le chef du gouvernement jusqu'au moins la fin de l'année 2014.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#XKlVfZ6qWgHVis3q.99
Alors pourquoi Renzi a-t-il fait tomber Letta maintenant?
Matteo Renzi piaffe d'impatience depuis son élection à la tête du PD en
décembre dernier, et surtout depuis qu'il a, la mi-janvier, conclu avec
Silvio Berlusconi un accord pour une nouvelle loi électorale qui
garantirait des majorités plus stables -ce qui mettrait fin au fléau de
la politique italienne. Renzi multiplie les attaques contre le
gouvernement Letta, lui reprochant lenteur et manque de détermination.
L'acharnement du chef des Démocrates est sans doute lié à sa crainte de
faire les frais, lors des prochaines échéances électorales, d'un d'échec
du gouvernement de Letta à redresser l'économie. Mais en cas de succès
d'Enrico Letta, c'est lui qui aurait tiré les marrons du feu, et non
Matteo Renzi.Enrico Letta reproche quant à lui à son adversaire de l'avoir "trahi". Selon les médias, un accord tacite entre les deux prévoyait que le chef du PD soutienne loyalement le chef du gouvernement jusqu'au moins la fin de l'année 2014.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#XKlVfZ6qWgHVis3q.99
Et ce Matteo Renzi, il est comment?
Quasiment
inconnu il y a un an et demi, le tombeur d'Enrico Letta est, à 39 ans,
un dirigeant pressé d'arriver au pouvoir. Le maire de Florence dit
vouloir refonder son parti, à la manière du "New Labor" de Tony Blair,
pour en faire "un parti plus agile et innovateur". Mais il est critiqué
pour un programme politique aux contours flous (moins de dépenses
publiques, moins de bureaucratie), plutôt distant du monde syndical,
Renzi se distingue surtout par ses talents de tribun.Il est considéré comme un personnage "transversal", capable de séduire à droite, au point d'impressionner jusqu'à Silvio Berlusconi. Lors d'un sondage effectué il y a trois semaines à peine, 54% des Italiens disent avoir un avis favorable sur le jeune leader politique.
Dynamique, ambitieux, "assoiffé de pouvoir", selon les observateurs, Matteo Renzi a le physique du gendre idéal, avec un visage poupin. Il s'inspire du style et du discours de Tony Blair et de Barack Obama. il s'inspire volontiers dans l'allure du président américain, aimant se présenter manches de chemise retroussées. Souvent vu en train de participer à des marathons ou circulant à bicyclette dans sa ville, il aime arborer une veste de cuir qui lui a valu des satires le montrant comme Fonzie, héros de la série américaine Happy Days.
Que va-t-il se passer maintenant?
Après la démission d'Enrico Letta, le président Napolitano devrait
procéder à des consultations des différents partis avant de
vraisemblablement désigner Matteo Renzi pour former un nouveau
gouvernement. Les centristes de Choix civique ont déjà dit vouloir être
du voyage. Tout comme les anciens proches de Silvio Berlusconi restés au
gouvernement derrière la bannière du Nouveau centre droit d'Angelino
Alfano. Mais "uniquement si c'est un gouvernement de service (au pays)",
a averti Alfano.Une fois l'exécutif constitué, Matteo Renzi devra se présenter, peut-être dès mardi prochain devant le Parlement, pour un vote de confiance.
Pas question de revenir aux urnes avant un changement de la loi électorale en tout cas. Ses manches de chemise déjà retroussées, il n'a plus qu'à.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#2CC8CeO2JwwVCgEH.99
Silvio Berlusconi n'a donc rien à voir?
Pas
cette fois. L'automne dernier, en revanche, Enrico Letta a subi
l'assaut de Silvio Berlusconi. Pour faire payer la perte de son immunité
parlementaire, après une nouvelle condamnation judiciaire, le Cavaliere avait décidé de sacrifier le gouvernement de coalition. Il n'avait reculé qu'au dernier moment, après la fronde de son ancien protégé, Angelino Alfano.En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#UEzoKt39L1bkbGO
Encore une crise politique en Italie. Enrico Letta qui avait résisté aux assauts de Silvio Berlusconi
à l'automne tombe, lâché par son propre parti, dix mois seulement après
avoir pris la tête du gouvernement. Comment en est-on arrivé là?
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#fQgObMpLdKE88S31.99
La démission d'Enrico Letta est-elle une surprise?
Oui
et non. Elle intervient après un vote de la direction de sa formation
de centre-gauche, le Parti démocrate (PD), réclamant un changement de
gouvernement. La motion, proposée par le nouveau chef du PD Matteo Renzi,
élu en décembre, demandait d'"ouvrir une phase nouvelle avec un
exécutif nouveau". Or elle a été approuvée à une majorité écrasante de
136 voix sur un peu plus de 150. Un vote surprise en forme de trahison.
La semaine dernière, le chef du Parti démocrate affirmait pourtant que
le gouvernement Letta devait durer 18 mois.
Est-ce que cela remet en cause l'alliance gouvernementale?
A
priori non. Aux élections législatives de février 2013, le Parti
démocrate avait remporté la majorité absolue à la Chambre des députés,
mais pas de majorité claire au Sénat. Après l'échec du numéro un du PD à l'époque, Pierluigi Bersani, à former une coalition avec le parti populiste 5 étoiles de Beppe Grillo, le président Giorgio Napolitano avait chargé, en avril, le numéro deux du PD, Enrico Letta, de former un gouvernement avec le centre droit de Silvio Berlusconi,
une coalition de "large entente" inédite en Italie. Mais le lâchage de
Letta est venu de son propre parti et pas de son partenaire. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#fQgObMpLdKE88S31.99
Encore une crise politique en Italie. Enrico Letta qui avait résisté aux assauts de Silvio Berlusconi
à l'automne tombe, lâché par son propre parti, dix mois seulement après
avoir pris la tête du gouvernement. Comment en est-on arrivé là?
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#fQgObMpLdKE88S31
La démission d'Enrico Letta est-elle une surprise?
Oui
et non. Elle intervient après un vote de la direction de sa formation
de centre-gauche, le Parti démocrate (PD), réclamant un changement de
gouvernement. La motion, proposée par le nouveau chef du PD Matteo Renzi,
élu en décembre, demandait d'"ouvrir une phase nouvelle avec un
exécutif nouveau". Or elle a été approuvée à une majorité écrasante de
136 voix sur un peu plus de 150. Un vote surprise en forme de trahison.
La semaine dernière, le chef du Parti démocrate affirmait pourtant que
le gouvernement Letta devait durer 18 mois.
Est-ce que cela remet en cause l'alliance gouvernementale?
A
priori non. Aux élections législatives de février 2013, le Parti
démocrate avait remporté la majorité absolue à la Chambre des députés,
mais pas de majorité claire au Sénat. Après l'échec du numéro un du PD à l'époque, Pierluigi Bersani, à former une coalition avec le parti populiste 5 étoiles de Beppe Grillo, le président Giorgio Napolitano avait chargé, en avril, le numéro deux du PD, Enrico Letta, de former un gouvernement avec le centre droit de Silvio Berlusconi,
une coalition de "large entente" inédite en Italie. Mais le lâchage de
Letta est venu de son propre parti et pas de son partenaire. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#fQgObMpLdKE88S31
Encore une crise politique en Italie. Enrico Letta qui avait résisté aux assauts de Silvio Berlusconi
à l'automne tombe, lâché par son propre parti, dix mois seulement après
avoir pris la tête du gouvernement. Comment en est-on arrivé là?
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#fQgObMpLdKE88S31.99
La démission d'Enrico Letta est-elle une surprise?
Oui
et non. Elle intervient après un vote de la direction de sa formation
de centre-gauche, le Parti démocrate (PD), réclamant un changement de
gouvernement. La motion, proposée par le nouveau chef du PD Matteo Renzi,
élu en décembre, demandait d'"ouvrir une phase nouvelle avec un
exécutif nouveau". Or elle a été approuvée à une majorité écrasante de
136 voix sur un peu plus de 150. Un vote surprise en forme de trahison.
La semaine dernière, le chef du Parti démocrate affirmait pourtant que
le gouvernement Letta devait durer 18 mois.
Est-ce que cela remet en cause l'alliance gouvernementale?
A
priori non. Aux élections législatives de février 2013, le Parti
démocrate avait remporté la majorité absolue à la Chambre des députés,
mais pas de majorité claire au Sénat. Après l'échec du numéro un du PD à l'époque, Pierluigi Bersani, à former une coalition avec le parti populiste 5 étoiles de Beppe Grillo, le président Giorgio Napolitano avait chargé, en avril, le numéro deux du PD, Enrico Letta, de former un gouvernement avec le centre droit de Silvio Berlusconi,
une coalition de "large entente" inédite en Italie. Mais le lâchage de
Letta est venu de son propre parti et pas de son partenaire. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#fQgObMpLdKE88S31.99
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Dix
mois après son arrivée au pouvoir, le président du Conseil a jeté
l'éponge ce vendredi. Il était à la tête d'une coalition de "large
entente" inédite en Italie. Pourquoi le chef de son propre parti, Matteo
Renzi, l'a-t-il fait tomber? Explications.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#fQgObMpLdKE88S31.99
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Dix
mois après son arrivée au pouvoir, le président du Conseil a jeté
l'éponge ce vendredi. Il était à la tête d'une coalition de "large
entente" inédite en Italie. Pourquoi le chef de son propre parti, Matteo
Renzi, l'a-t-il fait tomber? Explications.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/demission-d-enrico-letta-sept-questions-sur-un-divorce-a-l-italienne_1323987.html#fQgObMpLdKE88S31.99
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Dix
mois après son arrivée au pouvoir, le président du Conseil a jeté
l'éponge ce vendredi. Il était à la tête d'une coalition de "large
entente" inédite en Italie. Pourquoi le chef de son propre parti, Matteo
Renzi, l'a-t-il fait tomber? Explications.
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Dix
mois après son arrivée au pouvoir, le président du Conseil a jeté
l'éponge ce vendredi. Il était à la tête d'une coalition de "large
entente" inédite en Italie. Pourquoi le chef de son propre parti, Matteo
Renzi, l'a-t-il fait tomber? Explications.
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